Francis (Xavier Dolan) et Marie (Monia Chokri) sont les meilleurs amis du monde. Ils évoluent avec assurance dans la scène hipster de Montréal - jusqu'à ce qu'ils rencontrent Nic (Niels Schneider). Avec ses boucles blondes et ses yeux brillants, le jeune homme n'est pas seulement d'une beauté surnaturelle, mais il se montre aussi d'un cool inaccessible. Dans leurs tentatives d'approche amoureuses, Francis et Marie commencent de plus en plus à s'opposer l'un à l'autre. Nic accepte toutes les attentions et tous les cadeaux, mais reste impassible le reste du temps. La nuit, ils dorment à trois dans le même lit, sans que cela ne donne lieu à grand-chose. Nic propose alors une excursion commune à la campagne...
Après son premier film acclamé « J'ai tué ma mère », le jeune réalisateur canadien Xavier Dolan, alors âgé de 21 ans seulement, a enchaîné avec cette comédie romantique à trois personnages « Brise-cœur », qui lui a valu d'être invité à la section « Un certain regard » du Festival de Cannes.
« Brise-cœur » s'empare du cœur du public grâce à cette passion exaltante avec laquelle Dolan, en tant que réalisateur, scénariste, producteur, monteur, décorateur et acteur, a créé ce triangle amoureux comme un flux d'images inoubliables et de chansons mélancoliques. Des sentiments profonds de nostalgie, de blessure et d'espoir, toutes les citations de la Nouvelle Vague et une élégance tout à fait envoûtante font de « Herzensbrecher » un classique moderne et nostalgique du cinéma queer.
« Un ravissant bijou pop, un vrai régal ». (Le Monde)
« Avec « Brise-cœur », Dolan reste fidèle à ce programme et le fait mûrir de manière étonnante : avec des dialogues pointus, des capriccios visuels et une véracité qui vise en plein cœur de l'amour déçu. Le trio (une constellation « Jules et Jim » modernisée et inversée) auquel il s'attache à Montréal forme un trio mystérieux, ironiquement brisé. Il donne au personnage de Francis, qu'il incarne lui-même, des traits de timide, vulnérable dans toutes ses fibres. Marie apparaît vive, intelligente, dévouée à une exigence d'absolu ultime, et Nicolas se révèle être un séducteur raffiné et un Narcisse chancelant.
Le titre original, « Les amours imaginaires », dit exactement de quoi il s'agit : de l'imaginaire de l'amour. Les ralentis souvent utilisés servent à faire de la place pour la couronne de rayons de l'imaginaire qui se pose autour du noyau de désir des sensations. Dans son écrit « De l'amour », Stendhal proclamait que tout amour est imaginaire - projection, fantasme, cristallisation. [...] L'amour, autour duquel tout tourne dans « Briseur de cœur », se trouve dans la phase de cristallisation la plus violente. Il brille de manière prismatique dans les yeux de Marie et de Francis. Des cristaux d'amour qui entaillent et brisent la peau. Ce qui fait le plus mal, c'est la jalousie qui, dans une constellation triangulaire, constitue toujours l'inéluctable avertissement. [...]
Les moments les plus douloureux sont les plus poignants : lorsque Francis et Marie vont jusqu'aux limites de l'auto-humiliation avec leurs déclarations d'amour. Déconstruction impitoyable de leur coolitude, qui est ensuite convoquée sur le mode comique. Dans ce film, on fume beaucoup, on lit des livres et on cite des choses. Rien ne se passe par téléphone portable ou par Internet. Les lettres sont écrites à la main et les timbres soigneusement choisis. Le prélude de Parsifal de Wagner accompagne l'infinité des désirs et le « bang-bang » de Dalida donne des couleurs vives aux flirts. Tout est au service de la préciosité et de la véracité des sentiments ». (Rainer Gansera, sur : sueddeutsche.de)
Francis (Xavier Dolan) et Marie (Monia Chokri) sont les meilleurs amis du monde. Ils évoluent avec assurance dans la scène hipster de Montréal - jusqu'à ce qu'ils rencontrent Nic (Niels Schneider). Avec ses boucles blondes et ses yeux brillants, le jeune homme n'est pas seulement d'une beauté surnaturelle, mais il se montre aussi d'un cool inaccessible. Dans leurs tentatives d'approche amoureuses, Francis et Marie commencent de plus en plus à s'opposer l'un à l'autre. Nic accepte toutes les attentions et tous les cadeaux, mais reste impassible le reste du temps. La nuit, ils dorment à trois dans le même lit, sans que cela ne donne lieu à grand-chose. Nic propose alors une excursion commune à la campagne...
Après son premier film acclamé « J'ai tué ma mère », le jeune réalisateur canadien Xavier Dolan, alors âgé de 21 ans seulement, a enchaîné avec cette comédie romantique à trois personnages « Brise-cœur », qui lui a valu d'être invité à la section « Un certain regard » du Festival de Cannes.
« Brise-cœur » s'empare du cœur du public grâce à cette passion exaltante avec laquelle Dolan, en tant que réalisateur, scénariste, producteur, monteur, décorateur et acteur, a créé ce triangle amoureux comme un flux d'images inoubliables et de chansons mélancoliques. Des sentiments profonds de nostalgie, de blessure et d'espoir, toutes les citations de la Nouvelle Vague et une élégance tout à fait envoûtante font de « Herzensbrecher » un classique moderne et nostalgique du cinéma queer.
« Un ravissant bijou pop, un vrai régal ». (Le Monde)
« Avec « Brise-cœur », Dolan reste fidèle à ce programme et le fait mûrir de manière étonnante : avec des dialogues pointus, des capriccios visuels et une véracité qui vise en plein cœur de l'amour déçu. Le trio (une constellation « Jules et Jim » modernisée et inversée) auquel il s'attache à Montréal forme un trio mystérieux, ironiquement brisé. Il donne au personnage de Francis, qu'il incarne lui-même, des traits de timide, vulnérable dans toutes ses fibres. Marie apparaît vive, intelligente, dévouée à une exigence d'absolu ultime, et Nicolas se révèle être un séducteur raffiné et un Narcisse chancelant.
Le titre original, « Les amours imaginaires », dit exactement de quoi il s'agit : de l'imaginaire de l'amour. Les ralentis souvent utilisés servent à faire de la place pour la couronne de rayons de l'imaginaire qui se pose autour du noyau de désir des sensations. Dans son écrit « De l'amour », Stendhal proclamait que tout amour est imaginaire - projection, fantasme, cristallisation. [...] L'amour, autour duquel tout tourne dans « Briseur de cœur », se trouve dans la phase de cristallisation la plus violente. Il brille de manière prismatique dans les yeux de Marie et de Francis. Des cristaux d'amour qui entaillent et brisent la peau. Ce qui fait le plus mal, c'est la jalousie qui, dans une constellation triangulaire, constitue toujours l'inéluctable avertissement. [...]
Les moments les plus douloureux sont les plus poignants : lorsque Francis et Marie vont jusqu'aux limites de l'auto-humiliation avec leurs déclarations d'amour. Déconstruction impitoyable de leur coolitude, qui est ensuite convoquée sur le mode comique. Dans ce film, on fume beaucoup, on lit des livres et on cite des choses. Rien ne se passe par téléphone portable ou par Internet. Les lettres sont écrites à la main et les timbres soigneusement choisis. Le prélude de Parsifal de Wagner accompagne l'infinité des désirs et le « bang-bang » de Dalida donne des couleurs vives aux flirts. Tout est au service de la préciosité et de la véracité des sentiments ». (Rainer Gansera, sur : sueddeutsche.de)